Elodie Jamen Abyssinie

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ÉLODIE JAMEN

Abyssinie. Sur la piste oubliée

« Irréel, magique, hors du temps. Voilà mes trois mots pour qualifier ce voyage que j’ai souhaité vous raconter ; trois mots qui s’entrecroisent dans une dimension inaccessible, celle de l’Abyssinie d’hier et d’aujourd’hui. Une aventure hors du commun, cependant bien loin d’un quelconque exploit. Une aventure humaine riche de rencontres et d’imprévus ; quelques semaines durant lesquelles tout semblait suspendu ; un parcours initiatique à la découverte d’un ailleurs improbable. Un voyage magnifique. »

Dans Abyssinie, Sur la piste oubliée, Élodie Jamen entraîne ses lecteurs dans le récit des joies et des mésaventures du voyage, dans sa découverte des chemins inconnus d’une contrée magique qui semble encore hors du temps, dans la richesse culturelle d’une région peu fréquentée, et dans des endroits à l’extraordinaire beauté : Addis Abeba, le parc national de l'Awash, Harar et la maison de Rimbaud, Mekele, Lalibela, le Ras Dashen…

Illustration de couverture: Philippe Bichon

Élodie Jamen

Abyssinie. Sur la piste oubliée

Coll. Mondes Ouverts.

Récit.

ISBN- 978-2-919117-08-6

Le livre broché

Disponible.

Paru le 25/05/2012

Format 14*20.5 cm,

160 pages + ill.

Prix : 15.00€

Frais d'envoi

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EXTRAIT

Une sente guide nos pas entre les champs, jusqu’à une réserve d’eau. Un groupe d’enfants occupés à se laver dans ce grand trou d’eau nous regardent passer, l’air intrigué. Nous essayons de poursuivre notre marche tranquillement, mais les bambins, rhabillés en vitesse, nous courent après en faisant de grands signes ; difficile de savoir à quoi s’en tenir : ils semblent vouloir nous dire de ne pas aller au bord du lac, sans vraiment de gravité dans leur attitude. Ne comprenant pas et n’ayant pas l’impression de transgresser un interdit ni de nous exposer à un danger particulier, nous avançons, suivis par la petite troupe qui s’esclaffe. Quelques dizaines de mètres plus loin, je ressens une sensation étrange et de plus en plus marquée en posant mes pieds sur le sol. Entre les herbes, la terre est craquelée, témoignant de sa sécheresse. Pourtant, une sorte de vibration provenant du sous-sol, une résonance ne m’inspirant rien qui vaille se produit à chaque pas. Je ralentis, puis m’arrête. À mes côtés, Claude fait de même. Rambert stoppe une vingtaine de mètres plus loin. Fred, suivi de peu par Delphine, avance toujours, sans se soucier de rien, quand subitement, il se retrouve englué jusqu’aux genoux dans un sol inconsistant.

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